Le BNI est-il un bon réseau professionnel ? Témoignages.
C’est quoi un bon réseau professionnel ? Membres du BNI, ils témoignent.
Question cruciale ! Existe-t-il une réponse formelle ? Non, car tout est question de modèles, de méthodologies, d’individus et de sensibilités personnelles.
Ainsi il existe autant de réseaux professionnels que de bonnes volontés.
Mathilde et Catherine, toutes deux adhérentes au BNI pendant 2 ans, le célèbre réseau Business Network International, nous partagent leur expérience.
Un réseau structuré et humain pour Mathilde
Invitée en 2022, Mathilde directrice artistique indépendante pousse la porte du BNI par curiosité. En effet, le BNI de son secteur recherchait un graphiste. C’était l’opportunité de rentrer dans ce fameux réseau car Il y avait une place à prendre.
« Ma première impression ? Un réseau hyper structuré, dynamique, et surtout des entrepreneurs réellement investis les uns pour les autres. Ce n’est pas juste du réseautage pour réseauter. On sent qu’il y a un cadre, une méthode, et une volonté sincère de créer du business… mais aussi des relations durables avec beaucoup de bienveillance et de bonne humeur. »
Séduite Mathilde intègre le BNI et son cadre structuré :
« J’ai décidé d’adhérer 2 mois plus tard, après 2 ou 3 visites. Ce qui a vraiment fait la différence pour moi, c’est la régularité, la bienveillance et la nature des échanges. En tant que directrice artistique indépendante, je travaille beaucoup seule, le BNI me montrait que je pouvais avoir un cadre collectif, une dynamique hebdomadaire et surtout une vraie visibilité auprès d'entrepreneurs. »
D’ailleurs côté bienveillance, Mathilde trouvera un véritable soutien au sein du BNI à un niveau plus personnel :
« J'ai été guidée pour sortir de mon burn out salarial, soignée lors de blessures physiques, on m'a même aidée à trouver une maison »
Cerise sur le gâteau, son groupe se réunit essentiellement en visio de manière hebdomadaire, un modus operandi flexible !
« Mon groupe est en visio donc c'est très pratique, on suit la réunion de son bureau, de chez soi,... J'ai beaucoup apprécié la diversité des métiers, la richesse des rencontres et notamment des rencontres en présentiel qu'on faisait une fois par mois avec le groupe uniquement ou d'autres groupes de la région. »
Un réseau de valeurs pour Catherine
« Qui donne, reçoit ». Cette philosophie embarque Catherine, sophrologue, dans l’aventure BNI. Comme Mathilde, les liens humains sont un des aspects qui a marqué sa vie d’adhérente :
« J’ai adhéré car je faisais partie de plusieurs réseaux et c’est celui qui a répondu présent pour moi. J’ai rencontré de belles personnes avec qui j’ai pu tisser des liens pour le business. »
Membre du BNI pendant 2 ans, Catherine brandit un seul bémol sur l’esprit « qui donne, reçoit » :
« Certaines personnes ne s’intéressent pas à toi si tu ne fais pas partie de leur sphère de travail. Exemple : « le bâtiment »… alors que tu peux apporter du business dans toutes les sphères. On ne peut pas supposer du réseau de chacun. »
Côté résultats et business : 2 visions, 2 réalités économiques
Il y a eu beaucoup de projets business passionnants et très agréables pour Mathilde :
« Concrètement, niveau réussite, ça m’a permis de trouver des clients que je n’aurais jamais croisés autrement (des artisans, des dirigeants de TPE, des indépendants), de collaborer sur des projets stimulants (identité visuelle, stratégie digitale, consulting LinkedIn...), de faire évoluer ma posture, mon pitch, mon offre et mieux valoriser mon travail. »
Le BNI en résumé ?
« C’est un bon mix entre business, entraide et montée en compétences. Évidemment, tout n’est pas toujours parfait : la cadence peut parfois sembler intense, et cela demande un vrai engagement. Mais c’est aussi ce qui rend les résultats concrets. Il faut vraiment prendre le BNI comme un outil au centre de sa stratégie commerciale. »
Mathilde quitte le BNI deux ans après, pour se consacrer au développement d'une seconde activité "plus difficile à étendre par ce biais" illustrant qu'un modèle peut ne pas convenir à toutes les phases ou natures d'activité.
Quant Catherine, moins dithyrambique sur le sujet, la conclusion n’est pas aussi enjouée en termes de business.
« Au bout de 2 ans, je ne rentre pas dans mes frais. Trop cher pour un autoentrepreneur comme moi ! »
Existe-il un modèle de réseau pro meilleur que les autres ?
Les témoignages de Catherine et Mathilde, par leurs convergences et leurs divergences, sont riches d'enseignements pour tout professionnel en quête du réseau idéal.
Voici quelques questions à se poser avant de choisir :
Question 1 : Le modèle économique du réseau est-il en phase avec ma capacité d'investissement et mes attentes de ROI à court et moyen terme ?
En effet, l'Adéquation Coût / Bénéfices / Profil d'Entreprise est une question cruciale comme en témoigne le parcours de Catherine, particulièrement pour les structures unipersonnelles ou en démarrage. Il devient donc vital de s'interroger : Les mécanismes de génération de valeur sont-ils clairs et accessibles pour mon type d'activité ?
Question 2 : Comment le réseau assure-t-il une réelle collaboration au-delà des synergies les plus évidentes ?
Le sentiment de sphères de business en silo rapporté par Catherine rappelle que la dynamique interne d'un groupe est aussi importante que sa structure globale. L'affirmation "on ne peut pas supposer du réseau de chacun" est un appel à la vigilance. C’est peut-être la question la plus difficile car pour trouver la réponse, il faut tester en situation réelle. En effet, l’expérience de Mathilde montre une collaboration fructueuse et transversale, au contraire de Catherine.
Question 3 : Quel niveau d'engagement suis-je réellement en mesure de fournir sur la durée ?
Mathilde souligne une "cadence parfois intense". Cela met en lumière le besoin d'aligner le niveau d'implication requis par le réseau avec ses propres contraintes et son style de travail.
Question 4 : Le modèle du réseau est-il aligné avec mon activité ?
Si Mathilde quitte le BNI c’est qu’elle a identifié que sa nouvelle activité s'y prêtait moins bien. Et oui, un modèle, aussi efficace soit-il pour certains, n'est pas universel et peut ne pas être suffisamment adaptable pour accompagner l'évolution de ses projets.
Deviens commercial avec notre formation certifiante ici : “je veux savoir comment vendre”
Les pièges à éviter : ne tombez pas dans le panneau !
Nous avons tous rêvé d’un réseau professionnel qui nous propulse vers le succès, où les opportunités pleuvent comme une averse estivale et où chaque rencontre se transforme en collaboration fructueuse.
Mais la réalité est parfois plus nuancée, et certains pièges peuvent transformer cette belle aventure en parcours semé d’embûches.
Alors, comment éviter les erreurs classiques et maximiser les bénéfices de votre engagement dans un réseau comme le BNI ?
1. Croire que le réseau fait tout le travail
Ah, si seulement il suffisait de s’inscrire et d’attendre que les clients affluent comme par magie ! Malheureusement, un réseau professionnel n’est pas une baguette magique. Il demande de l’investissement, du temps et une participation active. Si vous vous contentez d’assister aux réunions sans interagir, sans proposer vos services ou sans recommander d’autres membres, vous risquez de passer à côté des vraies opportunités.
2. Ne pas choisir le bon groupe
Tous les groupes BNI ne se valent pas. Certains sont dynamiques et remplis d’entrepreneurs motivés, tandis que d’autres peuvent manquer de synergie. Avant de vous engager, prenez le temps d’observer, d’échanger avec les membres et de vérifier si le groupe correspond à votre secteur d’activité et à vos objectifs. Un mauvais choix peut vous faire perdre du temps et de l’énergie.
3. Se focaliser uniquement sur la vente
Le BNI repose sur le principe du "Qui donne reçoit", et c’est là que beaucoup se trompent. Si vous arrivez avec une approche purement commerciale, en mode "achetez mon produit, signez mon contrat", vous risquez de refroidir vos interlocuteurs. Le réseautage est avant tout une question de confiance et de relations humaines. Apprenez à écouter, à comprendre les besoins des autres et à offrir de la valeur avant de chercher à vendre.
4. Sous-estimer l’engagement demandé
Participer à un réseau comme le BNI, c’est un peu comme s’inscrire à une salle de sport : si vous ne venez jamais, vous ne verrez aucun résultat. Les réunions sont régulières et demandent une implication réelle. Si vous manquez trop de sessions ou si vous ne respectez pas les règles du groupe, votre crédibilité en prendra un coup.
5. Ne pas mesurer son retour sur investissement
Avant de vous engager, posez-vous la question : Quels résultats attendez-vous ? Si vous investissez du temps et de l’argent dans un réseau, il est essentiel de suivre vos retours. Combien de contacts utiles avez-vous obtenus ? Combien de collaborations ont émergé ? Si après plusieurs mois, vous ne voyez aucun bénéfice, il est peut-être temps de revoir votre stratégie ou de changer de groupe.
En résumé, le BNI peut être un formidable levier de développement, à condition d’éviter ces pièges et d’adopter une approche stratégique.
Comme le disait Warren Buffett, "Le risque vient de ne pas savoir ce que l’on fait". Alors, informez-vous, engagez-vous intelligemment et faites du réseautage un véritable atout pour votre activité !
FAQ : Tout savoir sur le réseau BNI et son impact sur votre business
1. Le BNI est-il adapté à tous les types d’entrepreneurs ?
Le BNI fonctionne sur le principe du réseautage et de la recommandation. Il est particulièrement efficace pour les entrepreneurs qui offrent des services B2B, mais peut être moins pertinent pour ceux qui vendent des produits à grande échelle ou en ligne.
2. Combien de temps faut-il pour obtenir des résultats concrets avec le BNI ?
Tout dépend de votre implication ! Certains membres voient des retours dès les premiers mois, tandis que d’autres doivent attendre un an avant de constater un impact significatif sur leur chiffre d’affaires. La clé est de participer activement et de créer des relations solides.
3. Le BNI est-il une bonne alternative aux autres réseaux d’affaires ?
Le BNI est structuré et exige une forte implication, contrairement à des réseaux plus informels comme les afterworks ou les groupes LinkedIn. Il convient aux entrepreneurs qui recherchent un cadre organisé et des recommandations qualifiées.
4. Quels sont les coûts réels d’une adhésion au BNI ?
L’adhésion varie selon les groupes et les régions, mais elle inclut des frais d’inscription et une cotisation annuelle. Il faut aussi prévoir le coût des petits-déjeuners et des éventuelles formations.
5. Comment maximiser son retour sur investissement au sein du BNI ?
Soyez actif, proposez des recommandations pertinentes et engagez-vous dans les échanges. Plus vous donnez, plus vous recevez !
6. Peut-on quitter le BNI facilement si l’expérience ne correspond pas à nos attentes ?
Oui, mais il faut respecter certaines règles. Les cotisations ne sont généralement pas remboursables, donc mieux vaut bien réfléchir avant de s’engager.
7. Le BNI est-il efficace pour les freelances et les indépendants ?
Oui, à condition d’avoir une offre claire et de savoir bien se vendre. Les freelances qui proposent des services spécialisés (marketing, coaching, consulting) peuvent tirer un grand bénéfice du réseau.
8. Comment choisir le bon groupe BNI ?
Assistez à plusieurs réunions avant de vous engager. Chaque groupe a sa propre dynamique et il est essentiel de trouver celui qui correspond à votre secteur et à votre personnalité.
9. Le BNI est-il un réseau fermé ou peut-on y inviter des partenaires ?
Les membres peuvent inviter des partenaires ou des prospects à certaines réunions, mais l’accès reste encadré pour garantir la qualité des échanges.
10. Quels sont les principaux pièges à éviter lorsqu’on rejoint le BNI ?
Ne pas être passif, ne pas choisir un groupe au hasard et ne pas négliger l’importance des recommandations. Le BNI est un réseau exigeant qui demande un réel engagement.
Conclusion : Tester avant de choisir en toute conscience
Il n'existe pas de "meilleur réseau" dans l'absolu. Chaque professionnel a des besoins, des contraintes et des aspirations qui lui sont propres tant au niveau personnel que professionnel.
Une chose est sûre, il faut essayer pour pouvoir se faire une idée et comme dit l’expression « l’essayer c’est l’adopter ! »… ou pas.
Merci à Catherine et Mathilde pour leurs témoignages qui offrent des pistes de réflexion à quiconque cherche le réseau le plus adapté à ses aspirations et à sa réalité d'entreprise.
Pour rejoindre ma chaîne Télégram où je vous donne une astuce sur le réseautage, la vente ou le marketing par jour, c’est ici ==} https://t.me/youworkhere
Pour compléter cet article
Comment utiliser le storytelling pour captiver les inconnus ?
Comment gérer les conversations difficiles avec des inconnus ?
Comment solliciter son réseau professionnel sans être importun ?
Comment mesurer l’efficacité de son réseautage professionnel ?
9 astuces pour développer son réseau professionnel avec Linkedin
Comment gérer les situations délicates lors du réseautage professionnel ?
Comment se présenter efficacement lors d'un événement de réseautage ?
Influence : 3 astuces pour développer efficacement son réseau professionnel
Revenir au début de cet article sur la question de savoir si BNI est oui ou non un bon réseau professionnel.
Besoin de développer votre réseau professionnel ? Alors venez vite vous inscrire à l’une de nos réunions de notre réseau d’affaires.