La neuroscience au secours de votre productivité

Peut-être que la crise sanitaire, comme chez moi-même, à un moment porté un coup à votre moral. Et, peut-être aussi, qu’en parallèle il vous arrive de vous poser des questions quant à votre productivité.

Pour répondre à ces questions, mais pas que, voici le compte-rendu du webinar organisé le 10 mars 2021 sur ma chaîne Youtube You Work Here.

Comme intervenants : la docteure en Neurosciences Renata Coura et le directeur commercial à temps partagé Alexandre Mengual.

L’objet de ce webinar était d’apporter, en même temps, une approche théorique mais aussi concrète sur la notion de gestion de ses émotions, de productivité et de créativité. Si, par-hasard, vous souhaitez explorer quelques-unes de ces thématiques :

Je vous donne ici le compte-rendu écrit de ce webinar mais, si vous le souhaitez, vous pouvez bien entendu visionner en replay le webinaire.

Comment garder le moral quand tout va mal ?

Confinement, crise sanitaire, crise économique, couvre-feu et surtout, probablement le plus grave pour notre cerveau : l’absence de perspectives.

Faire face à une mauvaise nouvelle, nous avons tous, à peu près, faire. Mais comment agir quand le problème devient un tunnel sans fin ? Comment rester productif quand nos repères évoluent ?

Si ce virus a pu être « efficace » dans sa propagation, c’est, entre autres, parce qu’il s’attaquait à ce qui faisait ciment à notre société : le lien social. Le contrecoup de cette « diabolique ingéniosité » est qu’à cette mise à mal de notre lien social -du fait de la politique sanitaire- est qu’au milieu de cette multiple crise s’ajoute l’absence de perspective.

L’absence de perspective est probablement ce qui fait le plus mal à notre moral. Je le dis ici car il est important de bien comprendre un problème afin de pouvoir s’y attaquer.

Notre cerveau est un drogué de l’anticipation. Si gouverner c’est prévoir, anticiper c’est se réjouir. Si votre journée a pu être conduite en mode pilotage automatique, vous aurez tendance à être satisfait. Comprendre donc : se satisfaire que soit arrivé ce qui était prévu.

On comprend maintenant le problème que pose la crise sanitaire (et la conduite du gouvernement sans vouloir faire trop de politique) en ce sens qu’il nous est impossible de nous projeter au-delà d’un mois.

Bien-entendu cette analyse ne met pas de côté les autres facteurs anxiogènes pouvant dégrader notre humeur (absence de loisirs, litanie des journaux télévisés, etc.).

Voilà pour le contexte. Maintenant abordons quelques solutions :


Planifiez vos semaines

Si l’on ne peut se projeter à des années, voire des mois il est en revanche tout à fait possible de planifier ses semaines.

Ainsi, comme le directeur commercial freelance Alexandre Mengual le fait, je vous invite tous les dimanches soir à organiser la semaine qui arrive. Bien-entendu, accordez-vous une pause entre chaque tâche mais, globalement, aucune journée ne doit commencer sans que vous ne sachiez ce que vous allez faire.

Pour continuer sur le terrain de l’efficacité dans le travail, ces articles : “3 exercices scientifiquement prouvés pour améliorer sa concentration” et “Comment rester facilement concentré sur son travail”.


Restez dans l’action

Un des meilleurs moyens pour ne pas déprimer est d’être dans l’action.

Agir, c’est vous engager dans une énergie qui vous interdit de vous apitoyer sur vous-même. Merci aux ressources limitées du cerveau qui ne peut à la fois agir et nous faire réfléchir. Alors profitons-en !

Parions que cette action a pour objet de remonter la pente. Comme ici, Alexandre qui revoit son modèle économique.

Moi-même, quand la question s’est posée, en travaillant sur le nouveau modèle de mon réseau d’affaires a été (enfin) l’occasion d’imaginer une perspective satisfaisante pendant et après la crise pour mon business.


Pensez « outside the box » 

Si vous avez à revoir votre business ou si face à une difficulté nouvelle : de tout simplement vous poser la question suivante : « comment faire avec cette nouvelle contrainte ? ».

Oui, cela peut paraître plus facile à dire qu’à faire.

Pour cette raison, je vous invite, pourquoi pas, à échanger avec d’autres entrepreneurs. C’est ce que nous faisons lors de nos matinales d’entrepreneurs. Si vous souhaitez y participer, c’est ici : participer maintenant à une matinale.

Autrement, ou en parallèle, je ne saurais que vous faire la suggestion suivante : apprenez du parcours d’autres entrepreneurs. Le monde est vaste et jamais l’information n’a été aussi abondante. Donc plus d’excuses.

N’hésitez donc pas à vous inspirer d’autres cas. Et il n’est même pas besoin que cela vienne de votre secteur d’activité.

À titre d’exemple, les séances de mastermind que j’évoquais plus haut, très appréciées au sein de mes matinales, est un exercice qui vient du monde du coaching, et pas vraiment tiré du monde des affaires même si la frontière n’est pas étanche.

Donc abreuvez-vous d’expériences. Plus votre cerveau sera riche d’expériences diverses, plus grandes seront vos ressources au moment d’y faire appel.


Écoutez les autres

Cela touche beaucoup au point ci-dessous, mais se nourrir des autres est, plus que jamais, important. L’écoute vous permettra de relativiser par-rapport à votre situation. L’objet n’est évidemment pas de se satisfaire du quelconque malheur d’autrui mais surtout de se sentir moins seul.

Si vous souhaitez développer votre écoute mais plus spécifiquement commerciale, c’est ici :


Conclusion

Prendre le temps d’être à l’écoute de vous-même, de vos émotions, de vous visualiser dans vos actions est la plus certaine façon pour vous d’avancer face aux difficultés.

En face d’un problème, reculez. Car pour enjamber, il faut d’abord prendre du recul.

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Pour revenir au début de cet article sur comment la neuroscience peut vous aider à être plus productif.


Pour compléter cet article


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