Comment trouver un titre accrocheur pour votre article de blog

Vous souhaitez donner la visibilité la plus large à votre article ou billet de blog ? Bien-entendu, pour cela, les moyens ne manquent pas : promotion bien-sûr, une rédaction tenant compte des paramètres clés en termes de référencement naturel, mais il y aussi le titre.

Le soin apporté au contenu doit être important. Mais tout autant au titre ! Et nous allons aborder ici ce qui permet au titre, premier point d’ancrage d’un texte, d’être le plus efficace possible.

Contexte

Une fois votre article de blog écrit, votre audience, au travers de son fil d’actualités Facebook, Linkedin ou Twitter ou de recherches sur la toile, verra parmi les premières choses le titre.

Ce dernier doit donc obéir à quelques règles aussi élémentaires que vitales.

Ainsi votre titre devra être :

  • Clair

  • Impactant

  • Court (essayez de ne pas dépasser 90 caractères. Nous parlons ici du titre H1)

  • Promettre quelque chose

  • Unique

  • Faire appel aux émotions

Autre point et pas des moindres. Votre titre devra être en lien avec le contenu.

Autrement, vous risquez de décevoir votre lecteur et ce dernier s’en ira aussi vite qu’il est venu. Si cela se passe sur votre blog, vous risque d’être pénalisé sur le long terme par le moteur de recherche Google.

Et sans que cela se passe sur votre blog : si vous multipliez cette pratique, votre e-réputation risque de prendre un sale coup. Donc un titre en cohérence avec votre texte s’il vous plait.


Les différents formats de titre

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Il y a des milliers de façons de construire un titre. Mais nous allons nous arrêter ici sur quelques formats qui ont fait leurs preuves. Ces formats, vous le verrez, font souvent appel à l’émotion.

Pourquoi une telle stratégie ? Parce que ce sont les émotions qui nous poussent à l’action. Sans elles, nous réfléchirions des heures sur n’importe quel sujet ; incapables de prendre la moindre décision.

Si l’on devait prendre une image. Disons que le GPS est notre raison, et nos émotions le moteur.

Voici ci-dessous, par ordre décroissant d’importance, les formats de titre qui font florès. Nous avons donc celui qui :

  • Fait appel aux chiffres.

  • S’adresse au lecteur.

  • Utilise le « comment ».

  • Pose une question


Les chiffres

Merci les indiens à qui l’on doit cette invention. Dans la composition d’un tire, les chiffres revêtent plusieurs aspects très intéressants. D’abord, ils vous permettent d’annoncer la couleur quant à la longueur potentielle de votre texte.

Exemple : 5 astuces pour développer son réseau d’affaires » et « 29 astuces pour développer son booster son réseau ». Le premier sera idéal pour un lecteur pressé. Le second s’adressera davantage au lecteur qui souhaite en savoir beaucoup. Dans les deux cas, c’est une précieuse information que vous apportez.

Autre avantage : en annonçant un chiffre, vous donnez l’impression d’une maîtrise du sujet. La précision est un bon camarade de l’argument d’autorité.

Mais les chiffres peuvent s’exploiter de bien d’autres manières.


Nous avons ainsi le top

Exemple : « Top 6 des clubs de dirigeants d’entreprise ». Les tops sont très appréciés. À tel point que l’on peut même trouver des sites web consacrés au top.

Pour notre usage, il va nous servir à véhiculer l’idée de l’excellence. Qui pourrait y résister ?

À savoir aussi :

Un article portant sur des tops est un type de contenu qui présente une liste de choses, de personnes, de lieux, d’événements, etc. qui se distinguent par un critère commun. Par exemple, les 10 meilleurs films de l’année, les 5 plus belles plages du monde, les 7 erreurs à éviter en rédaction web, etc.

Ce type de contenu est très apprécié des internautes, car il est facile à lire, à mémoriser et à partager. Il est également efficace pour le référencement naturel, car il permet d’utiliser des mots-clés pertinents, d’attirer des liens entrants et de générer du trafic.

Mais quel est le nombre idéal de tops pour un article portant sur des tops ? Il n’existe pas de réponse universelle à cette question, car cela dépend de plusieurs facteurs, tels que :

  • Le sujet de l’article : certains sujets se prêtent mieux à des listes courtes ou longues que d’autres. Par exemple, il sera plus facile de trouver 10 films que 10 plages.

  • L’intention de l’article : selon que vous voulez informer, divertir ou convaincre vos lecteurs, vous pouvez adapter la longueur de votre liste. Par exemple, si vous voulez vendre un produit ou un service, il vaut mieux se limiter à 3 ou 5 arguments clés que noyer le lecteur avec trop d’informations.

  • Le format de l’article : selon que vous rédigez un article de blog, une fiche produit, une newsletter ou un post sur les réseaux sociaux, vous pouvez choisir un nombre de tops plus ou moins élevé. Par exemple, sur Twitter, vous serez limité à 280 caractères, ce qui ne vous permettra pas de faire une liste très longue.

  • Le public visé : selon le profil et les attentes de vos lecteurs, vous pouvez opter pour un nombre de tops plus ou moins important. Par exemple, si vous vous adressez à des experts ou des passionnés d’un domaine, vous pouvez leur proposer une liste plus fournie et détaillée que si vous vous adressez à des novices ou des curieux.

En règle générale, on considère qu’un nombre impair de tops est plus efficace qu’un nombre pair, car il crée un déséquilibre qui attire l’attention et suscite la curiosité. On recommande également d’éviter les nombres trop ronds comme 10 ou 20, qui peuvent sembler arbitraires ou clichés. Enfin, on conseille de ne pas dépasser 15 tops par article, car au-delà le lecteur risque de se lasser ou de se perdre.

Ainsi, le nombre idéal de tops pour un article portant sur des tops se situe entre 3 et 15, avec une préférence pour les nombres impairs et non ronds. Bien sûr, il faut toujours adapter ce nombre au contexte et à l’objectif de votre article.


Les choses à savoir

Exemple : « 9 choses à savoir sur le réseautage ». Ici sans même connaitre l’auteur, l’expertise se fait sentir. Et ce n’est pas tout ! Avec cette formulation, vous envoyez un signal d’urgence et d’importance. Si vous connaissez la matrice d’Eisenhower, vous savez donc que la priorité numéro une de quiconque tombe sur un tel titre est de vite prendre connaissance de la suite.


Les titres démystificateurs

Exemple : « 7 idées reçues sur le réseau d’affaires BNI ». C’est très utile si vous traitez d’un sujet où règle une désinformation ou/et une mauvaise interprétation. Ici, vous promettez une information mais pas n’importe laquelle, celle qui est peu connue et qui est réservée aux initiés. De l’ordre de la confidence. Difficile de ne pas être tenté.

Attention : le contenu qui suit un tel titre devra être factuel ou bien mentionné qu’il ne s’agit que de votre opinion personnelle.


Le comment

Très intéressant pour indiquer à votre audience votre autorité sur un sujet. Mais pas seulement. Non content de faire autorité, vous vous proposez de diffuser votre connaissance.

Vous avez le choix entre plusieurs structures. Illustrations :

  • Comment développer son réseau en un temps record (promesse ambitieuse)

  • Comment développer son réseau sans dépenser d’argent (promesse sans aspect jugé négatif)

  • Comment même en période de Covid il est possible de développer son réseau (problème + promesse)

  • Comment développer son réseau comme Michaël Capgras (promesse + utilisation d’une célébrité :-p)


Conclusion

En plus de toutes les règles indiquées ici, il faut avoir à l’esprit qu’un bon titre est un titre qui parle à son audience et qu’elle-même pourrait se poser.

Au cas où je précise qu’il peut y avoir des combinaisons. Ainsi, un titre peut à la fois s’adresser au lecteur, tout en faisant appel aux émotions et tout utilisant le comment. Cela pourrait donner : « Comment conclure votre article de blog sans prise de tête »

Il ne s’agit pas d’un concours littéraire mais de faire preuve d’empathie. Et même au-delà.

À titre d’exemple, un jour que je discutais avec un prospect, celui-ci de me faire part qu’il souhaitait développer son réseau à travers de la « prospection passive ». Personnellement, je n’aurais jamais utilisé cette expression pour désigner des choses comme la recommandation ou ce tout ce qui relève d’une stratégie marketing inbound. Cependant, ce n’était pas le sujet. Ce qui importait, c’était l’utilisation que mon prospect en avait fait.

J’ai donc utilisé ce terme au sein d’un titre d’un blog qui traitait justement de ce type de prospection. Résultat : cet article a permis une visibilité accrue à mon site web. Oui, j’ai découvert que certaines personnes, probablement des entrepreneurs, faisaient des recherches sur internet sur ce concept.


Pour compléter cet article


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