C'est quoi le no code ?

Qu'est-ce que le no code ?

Comment lancer une application sans coder ? Comment tester rapidement son idée sans être développeur ?

C'est à ces questions et bien d'autres tournants autour de la démocratisation de la création et de l'utilisation des applicatifs que le no code répond.

Qu'est-ce que le no code et comment peut-il être une formidable ressource pour l'entrepreneur, c'est ce que nous allons voir au sein de cet article.

Sommaire

Définition du no code

Il n'y a pas à ce jour de définition officielle.

Cependant, si je devais en tenter une, cela serait celle-ci :
Définition du no code : le no code désigne l'ensemble des outils numériques permettant de créer et de développer des applications sans avoir à écrire une ligne de code.

On parlera alors de « plateforme de développement no-code».

Celles-ci sont des environnements de développement ergonomique et à l'aspect visuel simplifié au maximum, permettant aux utilisateurs de glisser-déposer les briques de services désirés au sein de leur application.

Ces plateformes ont gagné en popularité à mesure que de plus en plus de sociétés faisaient face à une pénurie de plus en plus importante de développeurs (ou codeurs).

Le champ d'applications concernant le no code est ainsi très large :

  • Application mobile,

  • Assistant vocal,

  • Base de données,

  • Blockchain,

  • Chatbot,

  • Contenu,

  • Design

  • E-commerce (vente en ligne en français),

  • Formulaire,

  • Interconnexion d'application,

  • Jeux vidéo,

  • Landing-page (page d’atterrissage en français),

  • Productivité,

  • Mise en place de processus automatisé,

  • Market place,

  • Newsletter,

  • Site web,

Contrairement à ce qui peut être écrit à certains endroits, le no-code n'est pas mis à la seule disposition des développeurs. Au contraire même ! Le no code accélère un mouvement né dès les premières origines de l'informatique, c'est-à-dire celui de démocratiser l'utilisation de l'outil informatique aussi bien du point de vue utilisateur que du côté développeur.

Du point de vue des développeurs, cela peut être perçu comme un gain de productivité : le no code peut ainsi permettre à cette communauté de se concentrer sur les aspects de leurs projets les plus complexes.

Du point de vue des entrepreneurs qui n'ont pas de CTO comme associé ou le budget pour prendre un développeur freelance, cela représente une formidable opportunité de tester ou de commercialiser très rapidement son produit.

Ainsi que l’on soit développeur ou pas, le no-code permet d’accélérer le temps de sortie d’un projet.

Du point de vue des entreprises utilisatrices, le no-code est synonyme de productivité, d’économies et d’une vitesse accrue dans la mise au point de nouveaux projets.

Par exemple : là où il fallait au minimum, un développeur web pour lancer une landing page, ou un site web, un simple employé, entrepreneur, ou par extension tout le monde, peut s’occuper de ce type d’actions.

Bref, mettre en place une application n’est plus réservé à une catégorie de personnes.

Bien qu'aucune formation ne soit requise, certains besoins de par leur spécificité ou/et leur niveau de complexité requis, pourra nécessiter un apprentissage afin d'être parfaitement à l'aise avec l'outil de programmation retenue.

Note : attention à ne pas confondre le no code avec le low code.


Quelles différences entre le no code et le low code ?

Si la différence entre le no code et le low code peut paraître fine, elle n'en demeura pas moins présente.

Pour le dire simplement : là où le no code va s'adresser au non-ingénieur, le low code, lui nécessite quelques compétences en codage.

Tout va dépendre du niveau de complexité attendue.


Les pièges du no code

Au fur et à mesure que vous vous lancerez, que vous progresserez dans votre connaissance des différentes solutions, la tentation sera alors grande de vouloir tout faire.

Et en même temps, au début, il y aura la frustration entre vos attentes et les fonctionnalités proposées.

Il faut alors à ce moment-là se concentrer sur son objectif de départ ainsi que sur la valeur première qui doit être délivrée au lancement de votre offre.

Ne pas oublier que le no code doit et rester un moyen et non une fin en soi.

En cas d'accélération viendra alors le temps de peut-être faire appel à des freelances ou encore via une levée de fonds ou en autofinancement de recruter des ingénieurs.


Les limites du no code

Selon moi, il existe deux limites qui peuvent freiner l’essor du mouvement no code mais qui, paradoxalement, peuvent s’amenuiser voire disparaître un jour au fur et à mesure du succès croissant du no code.

Le premier, la question de la sécurité et de la confidentialité.

En effet, l’adoption croissante du no code c’est davantage de données qui vont circuler sur ces plateformes. Si ces dernières ne donnent pas la preuve qu’une sécurisation et une confidentialité de ces données sont assurées, l’expansion sera limitée.

Quand le no code aura touché de manière massive le grand public, ce dernier aura besoin d’être rassuré quant au devenir des données qui seront hébergées par les plateformes de no code. Même s’il est vrai que cela n’était pas un sujet il y a quelques années, il n’empêche. La sensibilisation du grand public à ce sujet est croissante. Pour s’en convaincre, il suffit de voir les parts de marché perdues par WhatsApp après sa mise à jour.

Source : https://www.theguardian.com/technology/2021/jan/24/whatsapp-loses-millions-of-users-after-terms-update

La seconde limite est la personnalisation.

Mais comme pour la question de la sécurité et de la confidentialité, ce sujet risque d’en être plus un au fur et à mesure de l’essor du no code.

En effet, les outils no code sont censés servir le plus grand nombre. Donc par essence, si vous avez un besoin ultra-spécifique, entre une plateforme de développement no code et passer par une agence web, ou un freelance developer, le choix est vite vu : exit la plateforme de développement no code.

Cependant, d’un côté, il est à parier que le no code verra de plus en plus de plateformes apparaître. Une concurrence accrue va, bien entendu, apporter davantage de services via des acteurs désireux de gagner des parts de marché et les quelques limites que peuvent encore connaître certains outils no code seront de l’histoire ancienne.


Quelques exemples de boîtes qui se sont lancées à partir du no code

Elles se sont lancées avec une idée, beaucoup d'huile de coude, un esprit de débrouille, et à l'aide du no code.

En voici quelques-unes :

Malt - Bubble

Germinal - webflow, memberstack et thinkink


Quelques applications de no code

Voici ci-dessous une liste de quelques applications les plus populaires sur le marché du no code. Beaucoup de ces outils présentent une version gratuite, mais celle-ci est surtout là pour vous faire la main et vous permettre de découvrir l'outil gratuitement.

Dans un usage véritablement professionnel, il faudra alors débourser une somme mensuelle ou annuelle selon la formule retenue.

  • En solution payante mais bénéficiant d’une version gratuite : Glideapps.com, Adalo.com

    En solution payante : Goodbarber.com

  • zapier.com

  • Une alternative quasiment gratuite au célèbre formulaire Typeform : Tally.so

  • Pour se lancer dans la newsletter. Version freemium disponible : Mailchimp

    Comme Mailchimp mais cocorico en plus : Sendinblue

  • Vous souhaitez un site web riche en fonctionnalités sans connaître une ligne de code ? Alors :

    En solution payante mais bénéficiant d’une version gratuite :

    Softr.io

    Dorik.com

    En solution payante :

    Strikingly.com

Pour compléter cet article


Envie de développer votre clientèle ? Rejoignez alors notre réseau d’affaires. C’est aussi un moyen de trouver des nouveaux clients via recommandation.